Nourrir la vie et danser

S’alléger

Laisser aller ... Le vent souffle, un peu partout en France, emmenant dans son sillage les feuilles d’automne. La ronde peut parfois être vive et les feuilles s’envoler en tourbillon. J’ai envie de vous raconter une danse des feuilles que j’ai contemplée la semaine dernière.  C’était dans les Cévennes, par une lumineuse journée. Pas de grand vent ce jour-là. La nuit avait été très froide et, au matin, les feuilles, rondes, dorées, légères, se détachaient et doucement glissaient, en une danse gracieuse et paisible, jusque sur le sol où elles étaient accueillies par l’herbe, les fougères et les feuilles qui les avaient précédées. …

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la sagesse des portes à ouvrir

La sagesse d’un conte pour arrêter de se battre

Accueillir la vie comme une partenaire ... La semaine dernière j’ai écrit à propos du combat quotidien.  Je me demandais, avec vous, comment nous, humains, qui sommes élevés à combattre (et pas seulement nos virus) , à chasser (y compris nos défauts)  et à faire la guerre (même contre la poussière !), comment pouvons-nous, enfin, rendre les armes ? C’est-à-dire accueillir la vie et ses manifestations comme des partenaires et non des adversaires ? …

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Le petit pingouin ou le risque de la sur-adaptation

Faites-vous partie des gens sur-adaptés ?

Une stabilité pas forcément reposante J’ai rythmé la fin de ma dernière lettre de nouvelles par un « stop au sérieux, au devoir, à la fatigue » face auquel j’invitais à cultiver le goût de vivre. Une lectrice m’a écrit pour me faire part de son étonnement. En effet, le sérieux, c’est important, tout particulièrement sur le plan professionnel. Et tout particulièrement quand le métier consiste à accompagner des gens dans le domaine de l’intime. …

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Quand le monde va mal, chercher en soi

La source vitale

Où la trouver quand ça gronde au -dehors ? « La source vitale doit toujours être la vie elle-même, non une autre personne. » « Processus lent et douloureux que cette naissance à une véritable indépendance intérieure. Certitude de plus en plus ferme de ne devoir attendre des autres ni aide, ni soutien, ni refuge, jamais. Les autres sont aussi incertains, aussi faibles, aussi démunis que toi-même. » Hetty Hillesum, Une vie bouleversée Etty Hillesum écrit à une période de l’histoire du monde bien mouvementée, douloureuse et a priori incompréhensible. …

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Attentas suicide contre chaudoudoux

Vous sentez-vous chaud et doux ? J’ai relu ces jours « le conte chaud et doux des chaudoudoux » de Claude Steiner alors que les annonces d’attentats se multiplient. Voici comment commence le conte : « Il était une fois, dans des temps très anciens, des gens qui vivaient très heureux. Chaque enfant, à sa naissance, recevait un sac plein de chaudoudoux. Les chaudoudoux étaient très appréciés. Chaque fois que quelqu'un en recevait un, il se sentait chaud et doux de partout. …

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Fortifier son intérieur pour se défaire de sa cuirasse

Pour tenir debout : armure ou colonne vertébrale ?

Dis-moi ce qui te tient je te dirai qui tu es … Nous avons presque tous tendance à chercher à l’extérieur ce qui nous manque à l’intérieur. D’une part nous comptons sur les autres pour nous apporter ce que nous avons du mal à nous donner : considération, estime, valeur, bien-être, autorisation, reconnaissance, amour …  D’autre part nous allons chercher à remplacer notre « nous intérieur » un peu défaillant par un « nous extérieur » apparemment fort : plutôt que de solidifier notre charpente interne (en nous validant, en consolidant notre sécurité intérieure, en soufflant sur notre désir pour le faire grandir, en donnant de la place à ce qui nous porte…), nous allons tenter de tenir debout en nous construisant une cuirasse externe (principes, croyances, idéaux ... qui édifient une cuirasse contre les sentiments ou contre les émotions ou contre les ressentis ou contre les désirs profonds ou contre les mouvements de la vie …). …

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Quelles raisons avons-nous de vivre ?

Faut-il des raisons pour être ? La semaine dernière, suite aux événements dramatiques qui ont mobilisé nombre d’entre nous, je m’interrogeais sur la question de l’être. Qui suis-je ? Qui ne suis-je pas ? Qui ai-je envie d’être ? Qui les autres aimeraient que je sois ? Aujourd’hui, j’ai envie de poursuivre cette interrogation en m’arrêtant sur ce qui fait qu’un humain peut dire « je suis ». Pouvoir dire « je suis » ne fait a priori pas partie des ressources des autres espèces vivantes. …

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