Et si on jouait à – ou pour – mieux se connaître ?
S’autoriser à jouer pour être mieux et pour mieux Etre
Nous pensons parfois que développement personnel et thérapie (ce que nous mettons en place pour être mieux et aussi mieux Etre) sont des démarches sérieuses. Winnicott a montré (et l’art-thérapie s’appuie beaucoup sur ses recherches) que jouer (non pas jouer à un jeu avec des règles mais s’amuser sans but) est une formidable voie d’accès à la connaissance de soi, au mieux-être et à l’être.
En cet encore début d’année, je vous invite à sortir de notre mode habituel de pensée dans lequel une cause entraine un effet et à entrer dans un espace autre : l’espace du jeu.
Du jeu au je
Pour cela, je vous offre aujourd’hui un jeu emprunté à Josette Carpentier dans son livre L’écriture créative (Eyrolles) :
- Sur une feuille de papier, faites deux colonnes.
- Dans la première colonne, listez vos états intérieurs (sentiments, émotions …) de ces derniers jours.
- Dans la deuxième colonne, listez les animaux qui vous passent par la tête.
- Reliez le début d’un état intérieur avec la fin ou l’intégralité d’un animal. Jouez, faites des essais jusqu’à trouver des mots, nouveaux, qui vous plaisent : par exemple tristane (pour tristesse et âne), colbeau (pour colère et corbeau), plaisouette (pour plaisir et chouette) …
- Quand vous avez trouvé quelques mots qui vous amusent, inventez pour chacun une définition.
- Lisez ces définitions à haute voix et écoutez comment elles résonnent !
Bon jeu / je !