Promesse non tenue, espoir déçu
Quand le printemps ne tient pas ses promesses
Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai dans la tête plein de chansons qui célèbrent le printemps et le joli mois de mai. Et pourtant, hier, les vendeurs de muguet se tenaient sous la pluie et dans un froid digne de l’hiver. Et ce n’est pas une exception ! Il est vrai que le printemps, je l’ai déjà écrit sur ce blog, est une période fantasque et pleine de fantaisies. Il n’empêche que les chansons populaires à propos du printemps sont là pour nous parler d’un espoir …
Après l’hiver, après le froid, la neige, le temps de pause de la nature, le printemps apparaît comme une promesse. Promesse de beau temps, promesse de chaleur, promesse de joie bondissante et colorée, promesse de vie qui se réveille …
Alors, quand cette promesse n’est pas au rendez-vous, on peut se sentir trahi. On avait supporté l’hiver à cause de ou grâce à cette promesse de printemps, et voici que la promesse n’est pas tenue. Voici que l’espoir est déçu. Que le beau et doux temps espéré fait défaut. Comment vais-je vivre cette promesse non tenue ? Où vais-je trouver ce que j’espérais et qui manque ?
Créer ce qui nous manque
Apparemment, les oiseaux savent faire, eux qui chantent le printemps quelles que soient la température et la météo ! Peut-être bien aussi que ces fameuses chansons qui vantent le printemps ont pour vertu de créer ce qui manque ! Et peut-être que nous pouvons apprendre à découvrir en nous ce qui nous fait défaut à l’extérieur pour le cultiver et le faire grandir à l’intérieur. Et ça c’est une démarche de printemps : cultiver et faire grandir !
Cela a été un des thèmes de l’atelier de créativité de samedi dernier. Faire grandir en soi la promesse, soutenir l’espoir, en créant, en transformant, et en n’attendant pas, pour se réjouir, qu’il y ait 15 jours de beau temps d’affilée ! Capter les courts instants, les moments de grâce, les arcs-en-ciel et découvrir, même dans la pluie et dans le froid, la promesse d’une vie qui rejaillit, au cœur de nous.