S’ouvrir aux nuances de la vie
Neige de printemps
Aujourd’hui, 18 avril, il neige là où je suis. Je ne suis pourtant pas très loin de chez moi. Seulement à quelques centaines de mètres d’altitude au-dessus de Grenoble.
Cette neige arrive, comme un clin d’œil, dans la seconde moitié du mois d’avril au moment où j’ai pris quelques jours de retrait pour mener à – presque – terme une réalisation qui me tient à cœur depuis longtemps et que pourtant je ne m’étais pas encore donné les moyens d’aboutir parce que … parce qu’il y a toujours plus important et plus urgent !
Cette réalisation qui me tient à cœur, c’est un livre. Un livre qui relie la créativité aux saisons, un livre dans lequel je mets en avant les mouvements de la créativité, de la vie … comme cela se passe dans les saisons : où il peut neiger et faire très froid au plein cœur du printemps ! Comme cela se passe aussi dans nos saisons intérieures où rien n’est linéaire, binaire, exclusif : nous pouvons éprouver de la tristesse dans une période où tout semble nous être bénéfique et avoir de la joie au cœur même du deuil, de la maladie, de la souffrance. Nous pouvons avoir besoin d’une pause même au cœur d’une activité qui nous motive et nous pouvons nous sentir tout à coup plein de vitalité en pleine période d’apathie.
Déployer notre palette pour créer notre vie
Pouvoir accueillir toutes les nuances, tous les paradoxes, toutes les apparentes contradictions, toutes les saisons qui nous habitent, c’est nous ouvrir à du neuf, à du nourrissant. C’est sortir de ce « toujours plus de la même chose » qui nous sécurise d’un côté mais nous fossilise si souvent. Ce « toujours plus de la même chose » qui se nourrit de ces croyances que l’urgent est toujours la priorité, que ce qu’il faut faire doit passer avant ce qui nous tient à coeur, que deux états opposés ne peuvent pas coexister en nous etc, etc. Ce « toujours plus de la même chose » qui nous enferme dans des façons répétitives de vivre et nous empêche de créer notre vie à notre image.
J’ai pris un temps de pause dans l’écriture et je suis allée me promener sous la neige. J’ai aimé le passage du soleil aux flocons, du ciel bleu aux nuages, du chaud au froid. J’en suis revenue tout à la fois humide, fraîche, réchauffée et vivifiée ! Avec l’envie de vous partager cette expérience et de vous souhaiter un cœur et une vie ouverts à toute la palette d’émotions, de sensations, de couleurs, de mouvements que notre humanité nous donne la chance de pouvoir expérimenter !
Plus de nouvelles bientôt dans la Lettre de Passerailes !
Si vous voulez en savoir plus sur mon livre et sur les idées qu’il m’inspire pour vous offrir très prochainement des ateliers, rendez-vous dans ma lettre très bientôt. Et si vous ne la recevez pas encore mais que l’idée vous tente envoyez-moi un courriel.