Vacances : osons une vraie déconnexion
Accueillir le vide
Et si nous nous déconnections pendant les vacances ? Du travail. De l’actualité. Des obligations sociales. De tout ce qui prend la tête ?
Pour y arriver, je prends le mot vacances au sens étymologique du terme : ce qui est vacant, vide.
Alors pour déconnecter, je ne cherche pas à remplir, même autrement.
Viser le minimum
Je vise le « minimum » : je pars en randonnée à pieds ou à vélo.
Tout d’abord, je mets le minimum dans mon sac à dos ou mes sacoches.
Ensuite je réduis au minimum l’usage de mon téléphone : mes mails n’apparaissent pas, je laisse un message d’absence, je ne lis pas les informations. Mon téléphone est là seulement pour lire une carte ou trouver un endroit pour dormir.
Puis chaque jour, le minimum, après avoir enfilé les mêmes vêtements que la veille, c’est d’avancer un pied après l’autre ou un coup de pédale après l’autre. Trouver mon chemin, admirer le paysage, m’hydrater, me nourrir, m’arrêter, dormir, profiter des nuages qui passent, de l’eau qui coule, sentir le vent ou le soleil sur ma peau, aller jusqu’à l’étape suivante. De temps en temps lire quelques pages d’un bon roman.
Répéter pour vider
A marcher ou pédaler, très vite les pensées s’arrêtent elles aussi, apportant la vraie déconnexion.
10 jours, 12 jours, 15 jours : pas besoin de très longtemps pour me sentir complètement régénérée !
Bonne déconnection à vous aussi ! Bonnes vacances !